Les Anormaux: Les meurtres par euthanasie en Allemagne (1939-1945)

Plutôt me pendre. » Mais deux hommes du body of workers d’accompagnement l’avaient déjà rattrapé et s’emparaient de lui. Ils le ramenèrent, les mains plaquées dans le dos, jusqu’à l’autobus en le traînant. E. B. , une épileptique décérébrée très calme qui s’était appliquée jour après jour à nettoyer de fond en comble l. a. cage d’escalier, suivait sans discuter los angeles consigne lui intimant de se rendre jusqu’au véhicule. Pas un membre du team of workers de shipping ne l’accompagnait. Calmement, elle passa devant le véhicule et franchit l. a. porte de l’asile pour revenir dans l’établissement. Lorsque les infirmières rentrèrent dans leur provider, elle se tenait tranquillement devant le robinet d’eau et retirait le numéro que le responsable du convoi lui avait inscrit sur le dos de ses mains. Mais los angeles joie d’avoir échappé à l. a. mort fut de courte durée. Un quart d’heure plus tard, le responsable du convoi revint avec ses véhicules. Il avait remarqué son absence en course et venait l. a. chercher. los angeles plupart de nos malades assistaient avec stupeur à cette injustice diabolique par laquelle il leur était désormais reproché comme un crime passible de los angeles peine de mort l. a. croix qu’ils avaient portée toute leur vie durant sans pourtant n’avoir rien fait pour los angeles mériter : leur maladie, celle-là même qui les privait à cet quick de los angeles possibilité de se défendre. Submergé par ce pitoyable sentiment de totale vulnérabilité, R. W. , qui était assis (et survivait) avec ses jambes paralysées dans une chaise roulante, se lamentait : � Puis-je seulement fuir, et qui voudrait me cacher, qui pourrait former un recours en mon nom ? Dans mon cas, cela se remarque de loin que je suis une bouche inutile et que je ne suis bon à rien. » Un soir, une épileptique qui savait toujours tout vint dans le dortoir et annonça : � Les autobus reviennent dans deux jours. » M. G. , qui était déjà couchée dans l’autre dortoir, l’entendit. Vivement troublée, elle se leva, se précipita en proie au désarroi vers son infirmière pour lui dire son angoisse. Le jour où elle dut effectivement être emmenée, son infirmière l’appela pour le lui annoncer mais celle-ci l. a. devança : � Klara, je sais déjà que je pars. C’est pour ça que j’étais si troublée ; j’ai european si peur. » Elle pleurait à fendre l’âme et demanda à l’infirmière de lui pardonner toutes ses erreurs. Au second où on lui healthy traverser l. a. cour, elle se mit à pleurer et donna libre cours à l’indignation stupéfaite que lui inspirait l’injustice qui los angeles frappait elle et ses compagnons d’infortune : � Qu’est-ce que j’y peux si je suis ainsi et qu’on me fait subir cela ? » Paralysée d’effroi, elle se laissa guider jusqu’à l. a. voiture110. � J’étais à bord d’un convoi en direction vers l. a. mort » Les médecins qui dirigeaient le fonctionnement des chambres à gaz disposaient d’un ultime droit de veto. En règle générale, une fee siégeait dans une pièce devant l. a. chambre à gaz et contrôlait chaque � cas », le plus souvent au rythme d’un par minute. los angeles fee comptait dans ses rangs les deux � médecins exécuteurs », le directeur administratif, l’officier d’état civil, l’infirmier et l’infirmière en chef ainsi que des assistants de l’administration du centre de mise à mort.