La classe de rhéto

Nous nous précipitâmes dans los angeles première pièce pour nous sécher et nous rhabiller, et nous nous retrouvâmes dehors, derrière l'homme de base qui pestait contre les retardataires, dont moi naturellement, non initié aux usages et peinant à enfiler mes chaussettes de laine et mes brodequins sur mes pieds humides. Damiron, averti par son père, avait été prêt le leading. Le cérémonial, qui n'avait pas duré plus d'un quart d'heure en tout, se répéta ensuite tous les mercredis, vehicle chaque classe avait son horaire définitivement inscrit en bleu, rouge et vert, avec des lettres soigneusement calligraphiées au pochoir, sur un grand tableau affiché au bureau de los angeles compagnie et qui faisait l. a. fierté de Vandal après avoir distrait sa mélancolie. Revenant vers les dortoirs, je regrettais les longues douches solitaires que je prenais chaque matin en me levant dans notre maison de Washington, sans compter l. a. seconde douche de l. a. journée dans les vestiaires de l'école après los angeles séance quotidienne de activity. Ici, los angeles douche hebdomadaire avait lieu, comme par un fait exprès, ou par un malencontreux concours de circonstances, automobile je ne pense pas que los angeles coïncidence fût délibérée — il manquait à nos gradés un fond de perversité —, juste los angeles veille de notre séance d'éducation body, si bien que nous n'avions pas l'occasion de nettoyer nos suées durant près d'une semaine entière. Il était à peu près very unlikely de rester soigné au bahut. Certains élèves n'essayaient même pas et vivaient dans los angeles saleté. Un mois après l. a. rentrée, los angeles cravate et los angeles vareuse des barons de los angeles crasse portaient les empreintes de tous les menus du réfectoire : dégoulinades de sauce, incrustations de confiture ou de moutarde, coulures de chocolat. Si un rêve impur vous polluait dès le lundi, vous étiez condamné à finir los angeles semaine dans un pyjama empesé, un de ces pantalons bleu ciel retenus à los angeles taille par une cordelette et qui s'écartaient sur los angeles toison pubienne. Pour éviter ce style de surprises, ou par recognize des traditions, nombreux étaient les ñass qui gardaient leur caleçon sous le pyjama. Comme on nous en donnait deux dans le sac de linge hebdomadaire, cela laissait un recours même s'il fallait remettre un caleçon souillé. Malgré les inconvénients, je n'ai jamais pu me résoudre à suivre cet utilization. Coucher en caleçon, cela m'apparaissait comme le comble de l. a. malpropreté et une étape décisive vers le renoncement à los angeles dignité humaine. Les premiers devoirs surveillés eurent lieu. En mathématiques, Damiron obtint l. a. meilleure note ; los angeles deuxième, nettement moins bonne, me fut attribuée. Le classement et l'écart furent du même ordre en model latine et dans los angeles plupart des autres matières. Damiron venait d'un bon lycée d'une grande ville de garnison de l'Est, Nancy ou Metz ; il avait bénéficié des cours particuliers que son père lui avait donnés tout au lengthy de sa carrière scolaire, et il était discipliné, mieux entraîné que moi, plus déterminé à réussir. Mon éducation avait été assez désordonnée. J'avais souvent changé d'établissement, au gré des affectations de mon père, depuis que j'étais entré à l'école, à Tunis, après l'été où ma mère m'avait appris à lire.